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La Vitrine

SEPTEMBRE

Samedi 20 septembre (vernissage à 18h30) jusqu'au 5 octobre
« Le Cabinet de Cu(i)riosité » Installation
Patrick AUBERT & Cathy POSSON
dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine >

C'est un travail de récolte dans la vieille tannerie.
Récolte d'images, de bruits, d'odeurs,
de trucs et de machins.

Toujours la vie d'avant et d'aujourd'hui.

Être le passeur de ces temps à travers les objets.
L'objet au delà de la matière.
L'objet matière à voyager à travers le temps, à travers l'histoire.
 
L'histoire du monde ouvrier, cheville ouvrière d'une société,
d'une époque, d'un village.
L'histoire des humains ouvriers.
Histoire de ne pas oublier, la petite histoire et la grande.

              





Vendredi 29 août (vernissage à 18h30) jusqu'au 14 septembre
« Installation / Réactions » Installation sonore participative
Romain COLLINET

Le son, et l’image du son, le son se déplace
Dans nos déplacements, le son est présent et l’image nous en parle…
L’image du déplacement fait son.
Représentation du son ou analyse d’un déplacement ?
Travail sur le temps ou photocomposition architecturale ?
Typologie urbaine ou ville sonore ?
Un son est une architecture d’ondes.
La ville est une composition de déplacements.
Tout trajet est une pièce sonore.
Romain Collinet

Venu tout droit de l’École d’Art de Luminy de Marseille, Romain Collinet nous propose une installation sonore participative en prise directe avec la rue, ses voitures et ses passants.
Avec son dispositif multimédia, Romain Collinet capte et enregistre les traces furtives des voitures circulant dans la rue de la République.

Le mouvement capté des voitures est converti en traces graphiques qui s’animent dans un écran installé dans la vitrine. Grâce à ses signaux révélateurs et omniprésents qui saturent l’écran, on peut ainsi mesurer de visu la pollution sonore qui traverse le village.

Si on passe le seuil de la ZIP 22, une autre installation nous attend sous la forme d’une pyramide blanche sur laquelle le visiteur est invité à laisser sa signature sur un des quatre cotés.
Les mouvements du stylo sont enregistrés et nous révèlent, signature après signature, sur grand écran, l’image de la rue en contrechamp, qui se compose tel un balayage, ligne après ligne au rythme des visiteurs.

Il s'agit là de transformer un temps, celui des visites, en surface, celle de l'image sur l'écran, fixant ainsi la mémoire collective des visiteurs de la ZIP 22.